Guide en ligne sur les différentes stratégies à adopter pour réduire ses impôts

réduire ses impôts
Certains contribuables estiment qu’ils paient trop d’impôt. Et c’est tout à fait justifié. Toutefois, il existe actuellement de nombreuses solutions qui permettent d’alléger considérablement sa fiscalité d’une manière légale : investir dans une PME, engager un salarié à domicile…

L’investissement dans l’immobilier

De nombreux dispositifs de défiscalisation immobilière permettent de bénéficier d’une réduction d’impôt. Le concept est simple. Vous investissez dans un bien immobilier neuf ou ancien et profitez d’un avantage fiscal plus ou moins important. Dans le cadre d’un logement neuf, réhabilité ou en l’état de futur d’achèvement, vous pouvez être éligible au dispositif Pinel. Dans ce cas, vous devez vous engager à louer la maison pendant 6,9 ou 12 ans. Toutefois, assurez-vous que la résidence se situe dans la zone A, A bis ou B1. La réduction est respectivement de 12, 18 ou 21 %. Dans le meublé, la loi Bouvard offre une réduction d’impôt de 11 % du montant de l’investissement. Seuls les logements de services sont concernés. Le statut de loueur en meublé professionnel offre également une fiscalité attractive : 11 % du prix d’achat. Si vous choisissez le régime micro-BIC, les loyers bénéficient d’un abattement de 50 %. En revanche, pour le régime réel, toutes les charges sont déductibles, y compris les intérêts du prêt, les travaux réalisés, la taxe foncière et même l’amortissement des mobiliers et du logement. Le LMP s’adresse principalement aux investisseurs souhaitant louer des résidences aux étudiants, seniors et personnes dépendantes. Dans l’ancien, avec la loi Malraux, en optant pour un immeuble situé dans une zone dite « plan de sauvegarde et de mise en valeur ou PSMV », l’allègement fiscal est de 30 % contre 22 % dans un plan de valorisation de l’architecture et du patrimoine (PVAP). Le plafond est fixé à 400 000 euros étalés sur 4 ans. Si vous êtes un débutant, l’accompagnement d’un expert dans ce secteur comme Julien Vautel vous sera d’une grande aide.

L’emploi d’un salarié à domicile et la réalisation d’un don

L’emploi d’un salarié à domicile requiert un budget assez conséquent et n’est souvent pas accessible aux ménages à revenu modeste. Néanmoins, aujourd’hui, le gouvernement a mis en place une réduction d’impôt ou un crédit d’impôt de 50 % sur les sommes engagées. Le plafond s’élève à 12 000 euros par an. Le particulier peut d’ailleurs engager directement la personne de son choix ou passer par une entreprise ou un organisme déclaré. Les domaines concernés sont la garde d’enfant, le ménage, le repassage, les travaux de jardinage, certains travaux de bricolage, le soutien scolaire, la préparation de repas à domicile, l’aide aux personnes âgées et handicapées, la promenade des animaux domestiques… Les dons offerts à un organisme d’intérêt général ou reconnu d’utilité publique ouvrent également droit à une réduction d’impôt de 66 % du montant investi, à hauteur de 20 % de votre revenu imposable. L’excédent est reportable sur les 5 années suivantes. Pour les dons au profit d’une association visant à aider les personnes en difficulté (Restaurants du cœur, Secours populaire ou Croix rouge), le taux est augmenté à 75 % de la somme versée.

L’investissement dans une entreprise

En investissant directement dans une PME, vous pouvez être éligible à une réduction d’impôt de 18 % à hauteur de 50 000 euros pour un célibataire et 100 000 euros pour les couples. La condition ? Vous devez détenir vos parts au moins pendant 5 ans. Item, vous pouvez réaliser un investissement indirect via les Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) ou Fonds Commun de Placement dans l’Innovation (FCPI). Vous aurez ainsi le privilège de diversifier votre portefeuille et de réduire vos impôts sur le revenu. Les parts ne doivent pas être vendues avant 5 ans pour profiter d’un avantage fiscal de 18 % des montants investis. Le plafond est fixé à 12 000 euros pour un célibataire et 24 000 euros pour un couple. Le gain maximal est donc de 2 160 euros. Dans le cas des FIP et FCPI Corse et outre-mer, le taux est évalué à 38 %. Il faut noter que les plus-values des ventes seront exonérées après 5 ans. L’ISF peut aussi être réduit à hauteur de 50 % de l’investissement. Par ailleurs, il est possible d’investir dans une industrie française du cinéma par l’intermédiaire des Sofica (sociétés spécialisées dans la coproduction de films). La réduction d’impôt est équivalente à 48 % des versements dans la limite de 25 % de votre revenu annuel imposable. Attention ! Choisissez minutieusement la Sofica que vous allez intégrer, car la rentabilité varie selon le succès ou l’échec des films.

L’investissement dans les contrats de prévoyance et d’assurance-vie

En souscrivant un contrat de prévoyance, vous pouvez réaliser une belle économie d’impôt de 25 % sur les primes versées avec un plafond de 1 525 euros. Et le montant est augmenté de 300 euros par enfant à charge. De même, avec un contrat d’assurance vie, vous bénéficiez d’un abattement fiscal. Les conditions sont cependant multiples. Vous devez garder votre contrat pendant 8 ans (sans faire des retraits). Les gains ne pas imposables, tant qu’ils ne dépassent pas 4 600 euros pour un célibataire et 9 200 euros pour un couple. Au-delà, vous avez le choix entre une imposition basée sur le barème progressif ou selon le prélèvement forfaitaire unique (PFU). En tout cas, ce ne sont que quelques pistes. Mais en France, il existe d’autres stratégies qui vous permettront de réduire vos impôts. Pour vous aider à trouver les meilleurs produits d’investissement, faites appel à un conseiller en gestion de patrimoine comme julien vautel.

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